Whitehorse

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Donc, le chaman va vous marier en dessous d’un saule pleureur… Pis à ce moment-là, y a Je suis un saule inconsolable qui va jouer en background. Ça va être très fort. Criss que ça va être dins dents du monde. T’imagines l’image? Du cinéma pur. Les gens vont chier. Les gens vont penser que le choix de la toune est ironique mais pas pantoute, j’aime ça pour vrai, Isabelle Boulay. Je trouve que c’est la plus grande voix du Québec et la plus belle femme du Canada. Pis si y pensent que c’est ironique, ben fine aussi. Tant mieux! Les deux sens marchent. Je veux que les gens interprètent ça comme ils veulent. TOUTES LES SENS SE VALENT, OK? TROIS, DEUX, UN, ACTION! Henri, écrivain raté et anxieux, devient un monstre de jalousie lorsque Laura, sa blonde, lui annonce qu’elle a décroché le premier rôle dans le nouveau film de Sylvain Pastrami, réalisateur libidineux et insupportable. Et voilà que la Dre Von Strudel en rajoute une couche avec son diagnostic inédit, le « syndrome de la tortue », une maladie qui rendra Henri difforme et souffrant d’ici deux ans. Il n’en fallait pas moins pour qu’il perde complètement la tête et tente par tous les moyens de dissuader Laura de participer au tournage… Avec Whitehorse, la désopilante bande dessinée de Samuel Cantin, brillamment adaptée au théâtre, fait son grand retour en livre, mais sans les dessins!