Srok khmer

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En 2001, Tran retourne dans son pays, le Cambodge, pour la première fois depuis qu’elle l’a quitté en 1980. Elle fait la découverte de l’histoire de son pays d’origine. Cette découverte la fascine, elle s’émerveille de la richesse, des paysages à couper le souffle et de la splendeur des temples khmers : Angkor Vat, Angkor Thom, Banteay Srei. En même temps, elle demeure vulnérable devant les souvenirs douloureux de la guerre des Khmers rouges, où elle a embrassé intimement la mort quand elle a failli être enterrée. La découverte des fosses communes dans des champs de la mort, à 17 km au sud de Phnom Penh, la capitale du Cambodge, la fait sombrer dans une terrible angoisse. Entre la fascination et la terreur, l’autrice avoue être enracinée dans son pays pour le meilleur et pour le pire… Des retrouvailles insoupçonnées avec ses soeurs survivantes de la guerre l’ont submergée de joie. Elle est habitée par le désir fou de retrouver vivante sa mère dont elle a été séparée pendant la guerre : c’est le plus grand souhait de toute sa vie. Srok khmer est un livre substantiel, une histoire touchante et une oeuvre profondément humaine…. Tran est arrivée au Québec avec une femme qui la tenait sous son contrôle comme une esclave. Elle ne sait pas exactement son âge. Elle avait reçu un certificat de naissance au camp de réfugiés afin qu’elle puisse sortir du pays, car elle n’en possédait pas. À son arrivée au Québec, elle ne parlait ni l’anglais ni le français. Elle apprit à lire et à écrire pour la première fois de sa vie à l’âge de 22 ans. Elle a fait le primaire et le secondaire en trois ans à l’école des adultes et suivi les cours de technique en service de garde au Cégep de Sherbrooke..