Mozart Paradox

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Et si Mozart, le compositeur le plus aimé de tous, revenait aujourd'hui à la vie ?Après ses explorations des répertoires de Bach, Schumann et Brahms, Thomas Enhco continue de bâtir des ponts entre le jazz et la musique classique en plongeant cette fois-ci dans l'immense oeuvre de Wolfgang Amadeus Mozart, dans le cadre d'un album intitulé Mozart Paradox . En piano solo, il improvise avec une liberté totale sur les thèmes éternels que Mozart a offerts dans des genres aussi variés que la sonate, la symphonie, le quatuor à cordes, le concerto, la musique sacrée et l'opéra.Jazzman de tout premier ordre, Thomas Enhco est également un soliste classique accompli, régulièrement invité par les orchestres symphoniques du monde entier pour interpréter les concertos de Mozart, Ravel et Gershwin.En 2022, son improvisation sur le « Lacrimosa » du célèbre Requiem a marqué les esprits et donné le point de départ de ce projet en piano solo plein de surprises, qui revisite des thèmes chéris de tous, d'une façon moderne, intime et pleine de la fougue et de la fraîcheur propres au plus aimé des compositeurs. Thomas Enhco résume ainsi Mozart Paradox :« Mozart m'accompagne depuis l'enfance. J'ai entendu ma mère chanter ses airs d'opéra et mon grand-père diriger ses symphonies. Au violon (mon premier instrument) j'ai travaillé sonates, concertos et duos ; au piano, fantaisies, musique de chambre et concertos dont j'ai eu l'occasion de jouer certains en concert ces dernières années. Pourtant, en tant que musicien de jazz, je n'avais encore jamais puisé dans son œuvre pour improviser, comme j'ai pu le faire avec Bach, Brahms ou Schumann. En septembre dernier, je suis entré en studio pour trois jours et j'ai commencé à enregistrer des improvisations, mais quelque chose n'allait pas, je doutais de plus en plus à mesure que les prises s'accumulaient ; on a alors décidé d'inviter une dizaine de personnes à assister à un concert privé dans le studio, deux soirs de suite. Il m'était bien plus naturel de jouer cette musique spontanée pour un public de chair et d'os, et ce qui est gravé sur cet album est en grande partie issu de ces deux concerts.Cet album est pour moi totalement jazz, dans son essence (improvisation, rythmes, harmonies, manière de varier autour d'un thème comme dans la tradition des standards de jazz). Par ailleurs, c'est un album de piano seul, sans autre instrument ni effet, mais qui tente de convoquer, comme dans toute la musique de Mozart, des chanteurs d'opéra et des personnages de théâtre.