J.S. Bach: Transkriptionen

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L'œuvre de Jean-Sébastien Bach a joui d'une immense popularité auprès des plus grands pianistes de l'époque à partir du 19e siècle. Que ce soit Franz Liszt, Camille Saint-Saëns ou Sergueï Rachmaninov, ils ont tous adapté des œuvres du maître baroque pour piano solo. Les transcriptions de Bach pour deux pianos, également nombreuses, sont moins connues. Ainsi, le duo de pianistes Yaara Tal & Andreas Groethuysen, récompensé par d'innombrables prix du disque, avait déjà étonné en 2009 avec son enregistrement des Variations Goldberg de Bach dans les versions pour deux pianos de Joseph Rheinberger et Max Reger.Aujourd'hui, les deux compères ont enregistré pour Sony Classical un nouvel album de transcriptions spéciales de Bach, signées par des arrangeurs connus comme Cyril Scott, mais aussi par des musiciens aujourd'hui oubliés comme Gustav Clemens Felix Krug et Alexander Kelberine. On y trouve des versions pour deux pianos d'airs de cantates, de l'importante Passacaille pour orgue en ut mineur ou du Sixième Concerto brandebourgeois. L'œuvre de Bach contient une multitude de chefs-d'œuvre qui ont muté au fil des siècles pour devenir de véritables highlights , explique Yaara Tal. Cet album souhaite présenter une sélection de ces œuvres dans des transcriptions particulièrement réussies pour deux pianos, qui sont injustement tombées dans l'oubli .L'album commence par l'air Schafe können sicher weiden de la cantate Was mir behagt, ist nur die muntre Jagd BWV 208, arrangé par l'Américaine Mary Howe (1882-1964). Le wagnérien allemand Gustav Clemens Felix Krug (1844-1902) est l'auteur de la version du célèbre Sixième concerto brandebourgeois. Et tandis que le pianiste russo-américain Victor Babin (1908-1972) a adapté pour deux pianos l'un des chorals les plus connus, Jesu bleibet meine Freude , la transcription de Nun komm der Heiden Heiland BWV 659 a été réalisée par Alexander Kelberine (1903-1940). Deux mélodies ont particulièrement retenu l'attention de Yaara Tal. Il s'agit de l'Andante de la Sonate pour violon en la mineur BWV 1003, arrangée par Cyril Scott (1879-1970), et de l'Adagio de la Toccata pour orgue en do majeur BWV 564, arrangée par Alexander Kelberine. Je ne connais pas de plus belles mélodies ! , déclare Yaara Tal.L'enregistrement a été réalisé en coproduction par BR-Klassik et Sony Classical.